Introduction Aucune étude antérieure n’a élaboré le profil des patients Algériens hospitalisés pour COVID-19. L’objectif de cette étude était de déterminer le profil clinique, biologique et tomodensitométrique des patients Algériens hospitalisés pour COVID-19. Méthodes Une étude prospective était menée auprès des patients hospitalisés pour COVID-19 (période: 19 mars-30 avril 2020). Les données cliniques, biologiques et radiologiques, le type de traitement reçu et la durée de l’hospitalisation étaient notés. Résultats Le profil clinique des 86 patients atteints de COVID-19 était un homme non-fumeur, âgé de 53 ans, qui était dans 42% des cas en contact avec un cas suspect/confirmé de COVID-19 et ayant une comorbidité dans 70% des cas (hypertension artérielle, diabète sucré, pathologie respiratoire chronique et allergie, cardiopathie). Les plaintes cliniques étaient dominées par la triade «asthénie-fièvre-toux» dans plus de 70% des cas. Les anomalies biologiques les plus fréquentes étaient: syndrome inflammatoire biologique (90,1%), basocytémie (70,8%), lymphopénie (53,3%), augmentation de la lactico-deshydrogénase (52,2%), anémie (38,7%), augmentation de la phosphokinase (28,8%) et cytolyse hépatique (27,6%). Les signes tomodensitométriques les plus fréquents étaient: verre dépoli (91,8%), condensations alvéolaires (61,2%), verre dépoli en plage (60,0%), et verre dépoli nodulaire (55,3%). Un traitement à base de «chloroquine, azithromycine, zinc, vitamine C, enoxaparine, double antibiothérapie et ± corticoïdes» était prescrit chez 34,9% des patients. La moyenne de la durée d’hospitalisation était de 7±3 jours. Conclusion La connaissance des profils des formes modérées et sévères du COVID-19 contribuerait à faire progresser les stratégies de contrôle de l’infection en Algérie.
Introduction La tuberculose constitue un problème de santé mondiale car cette dernière affecte un nombre considérable de personnes dans le monde, en décembre 2019 la pandémie COVID-19 est venu s’y ajouter. L’objectif de notre travail et de déterminer la relation entre la tuberculose et l’infection à COVID-19. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective de cas confirmes de tuberculose en période de pandémie COVID-19 sur une période de 17 mois s’étendant d’avril 2000 à août 2021, les données cliniques et paraclinique ont été relevées et analysées et deux groupes de patients ont été comparer (G1, n = 17) confection tuberculose et COVID (G2, n = 425) tuberculose seule. Résultats Sur un ensemble de 442 cas de tuberculose le groupe G1 représente 3,84 % et le groupe G2 représente 96,15 %. La moyenne d’âge était respectivement de 31 ans versus 37 ans. Il y avait plus de patients de sexe masculin dans le groupe G2 (44,71 % versus 23,53 %). Le nombre de sujets tabagiques était plus important dans le groupe G1 (23,53 % versus 12,71 %). Les formes extrapulmonaires étaient plus significatives dans le groupe G1 (82,35 % versus 67,76 %). L’atteinte ganglionnaire prédominait dans le groupe G1 (64,71 % vs 41, 88 %) ; p = 0,06. Les formes pulmonaires prédominaient dans le groupe G2 (37,18 % vs 29,41 %). Parmi les cas, 59,94 % ont été confirmés histologiquements dans le groupe G1 ; 53,18 % dans le groupe G2 ; p = 0,01. Parmi les cas, 23,53 % étaient confirmée bactériologiquement dans le groupe G1 et 27,76 % dans le groupe G2. Les effets secondaires de type allergie au traitement antituberculeux étaient plus fréquent dans le groupe G1 (5,88 % versus 0,71 %) ; p = 0,02. Les effets secondaires hépatiques étaient également plus fréquent dans le groupe G1 (11,76 % versus 1,56 %) ; p = 0,003. La durée du traitement était de six mois dans 41,18 % des cas du groupe G1 et de 89,39 % des cas du groupe G2 ; p < 0,01. Le traitement a été prolongé à 12 mois dans 17,65 % des cas dans le groupe G1 et 2,36 % des cas dans le groupe G2 ; p = 0,02 ( Tableau 1 ). Conclusion L’infection COVID-19 peut se greffée sur une tuberculose cette association se voit plus fréquemment dans les formes extrapulmonaire notamment ganglionnaire. Nécessitant parfois une prolongation de la durée du traitement à 12 mois et s’accompagnant souvent d’effets secondaires hépatiques et allergique.
Introduction L’infection SARS-CoV-2 est à l’origine de pneumonie potentiellement mortelle, les manifestations cliniques pouvant aller jusqu’au SDRA. Ce qui a été rapporté plus particulièrement chez les malades avec comorbidités cardiovasculaires. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective de cas confirmés de COVID-19 hospitalisés pendant la période avril 2020 et août 2021. Les données anamnestiques, cliniques et paracliniques ont été relevées, analysés et comparées entre 2 groupes G1 (malades non cardiopathes) et G2 (malades cardiopathes). Résultats Sur un ensemble de 708 cas COVID-19. Le (G1) représente 86,72 %, G2 représente 13,27 %. La moyenne d’âge a été respectivement de (55,52 ans versus 70,36 ans, p < 0,001), la moyenne de sex-ratio est de (43 % versus 39 %). Les comorbidités ont été plus marquées dans le groupe G2, HTA (68 % versus 31 %, p < 0,001), diabète (50 % versus 26 %, p < 0,001), BPCO (5 % versus 1 %, p = 0,003), insuffisance rénale (6 % versus 2 %, p = 0,04). La dyspnée était plus marquée dans le G2 (61 % versus 48 %, p = 0,01), avec une moyenne de SPO 2 plus basse (87 % versus 90 %). Le bilan biologique était presque le même, sauf une lymphopénie légèrement élevée dans le G2 (52 % versus 47 %, p = 0,4), urée (48 % versus 24 %, p < 0,001). La TDM thoracique n’objectivant pas une différence importante sauf une prédominance des embolies pulmonaires dans le G2 (19 % versus 11 %, p = 0,3), la durée d’hospitalisation était presque la même pour les deux groupes (9 jours, p à 0,85), la prise en charge nécessitant une CPAP plus marquée dans le G2 (21 % versus 17 %, p à 0,38) le transfert en réanimation plus fréquent dans le G2 (27 % versus 9 %, p < 0,001) avec plus de décès (20 % versus 5 %, p < 0,001). Conclusion Au cours de la pandémie de COVID-19, les patients avec antécédents de maladies cardiovasculaires ont un risque augmenté d’acquérir l’infection et de présenter des évènements sévères avec un pronostic plus sombre nécessitant une prise en charge plus attentives et un suivi plus rapproché.
Introduction La COVID-19 est une maladie infectieuse virale à l’origine d’une pandémie mondiale, les patients souffrant de pathologies respiratoires chroniques, dont l’asthme, étaient considérés comme ayant un facteur de risque d’infection par ce nouveau virus. Méthodes Une étude de cohorte rétrospective était menée auprès des patients hospitalisés pour COVID-19 entre avril 2020 et août 2021, faite sur un ensemble de 702 patients repartis en deux groupes (G1 = 658 non-asthmatique et G2 = 44 asthmatique). Les caractéristiques générales, les données cliniques biologiques et radiologiques, le type du traitement reçu et la durée d’hospitalisation étaient recueillis. Résultats Sur 702 patients hospitalisés les asthmatiques ne représentent que 6,3 % (66 % femmes et 34 % hommes) la moyenne d’âge était de 59 ans, le délai de diagnostic était en moyenne de 10 jours. Les comorbidités fréquemment observées dans les deux groupes : HTA (35 % versus 38,6 %, p = 0,666), diabète (29 % versus 25 %, p = 0,568), cardiopathies (13 % vs 18,2 %, p = 0,319). Les signes fonctionnels : rhinorrhée (4 % versus 13,6 %, p = 0,003), toux (74,7 % versus 68,2 %), fièvre (78,6 % vs 72,7 %, p = 0,36), dyspnée (49 % vs 63,6 %, p = 0,65), une saturation < 94 % (59,7 versus 47,7%, p = 0,118), signes digestifs (31,6 % versus 34,1 %, p = 0,731), douleurs abdominales (17 % versus 25 %, p = 0,178), signes cutanés (2,8 % versus 4,7 %, p = 0,476), agueusie (35 % versus 41 %, p = 0,43), anosmie (32,7 % versus 38,6 %, p = 0,416), maux de gorge (22,8 % versus 27,3 %, p = 0,497). Les anomalies biologiques les plus remarquées : CRP plus élevé dans le G2 (65,2 % versus 72,7 %, p = 0,382), hypokaliémie plus marquée dans G2 (7 % versus 18 %, p = 0,044). Les aspects scanographiques observés : verre dépoli (94,7 % versus 90 %, p = 0,303), condensations alvéolaires (53,7 % versus 40,5 %, p = 0,104), crazy-paving (35 % versus 31 %, p = 0,588), topographie sous pleurale (88,7 % versus 82 %, p = 0,271). Les malades nécessitant l’oxygène (59,7 % versus 47,7 %, p = 0,118), les patients mis sous CPAP (27,6 % versus 10 % seulement, p = 0,124). La durée moyenne d’hospitalisation était de 9,6 jours pour les deux groupes, le transfert en réanimations (12 % versus 7 %, p = 0,335) avec le même taux de décès 7 %. Conclusion Plusieurs études indiquent que les sujets a...
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