Psychiatric evaluations of police referrals in a general hospital emergency room

A front line police perspective of mental health issues and services

“…A dilemma reported by these police offi cers in Scotland refl ected that in previous research in the USA, when called to resolve situations involving the mentally ill, there may be no indication for arrest, but they may be unsuccessful in securing care or hospital admission for the individual (Steadman et al, 1986;Gillig et al, 1990;Watson et al, 2008). Any subsequent criminalisation was recognised as being both a further stigma and a failure to address real needs.…”

“…Gillig et al (1990), in a US study, report that the police are 'burdened with inappropriate responsibility for the mentally ill,' yet are 'unfairly criticised' by mental health service professionals (page 663). The latter have also been reported as viewing police referrals as the most 'undesirable' and have criticised the police for the challenging behaviours which individuals exhibit (Steadman et al, 1986). Also in the USA, police offi cers have, in turn, expressed frustration about people who they referred to as having been discharged from the hospital very quickly, or even having refused admission at all (Gillig et al, 1990, Green, 1997.…”

Le système policier et les services de santé mentale

“…Cette variation s'échelonne de 23 % à 80 % de personnes admises. En fait, on constate que les études menées aux États-Unis obtiennent les taux d'hospitalisation les plus faibles pour les personnes référées par la police (Sheridan et al, 1981 ;Reinish et al, 1995;Steadman et al, 1986;Way et al, 1993). En Angleterre et en Australie, les taux sont beaucoup plus élevés.…”

“…Pour les uns, les personnes référées par la police présentent une probabilité aussi forte d'être hospitalisées que les autres cas (McNiel et al, 1991 ;Reinish et al, 1995). Steadman et al (1986) obtiennent quant à eux un taux d'hospitalisation moindre pour les personnes référées par la police. Ceci s'expliquerait, selon ces chercheurs, par le fait que les psychiatres évaluent qu'elles ont des maladies moins importantes que les autres personnes.…”

“…Selon Steadman et al (1986) de même que Way et al (1993), ce jugement clinique plus fréquent s'effectuerait sur la base de critères subjectifs plutôt qu'objectifs. Selon eux, le personnel des urgences psychiatriques considérerait plus souvent les personnes amenées par la police comme dangereuses du seul fait de la présence des policiers.…”