“…De surcroît, cette dernière est aussi caractérisée par une nette intensification des études comparatives à échelle européenne incluant le cas italien, que ce soit sous la houlette de comparatistes français bons connaisseurs de l'Italie comme Jean Blondel (ayant coordonné la plus récente livraison du recueil Politica in Italia) ou Yves Mény qui, après avoir inclus l'Italie comme l'un des cinq pays démocratiques servant de bases à l'un des rares manuels français de politique comparée (Mény, 1987), a pris une part prépondérante dans bon nombre d'initiatives comparatistes qui intéressaient de manière privilégiée l' univers politique italien, comme la corruption (Mény, délia Porta, 1995) ou le populisme (Mény, Surel, 2000). Cet effort comparatif a également été renforcé par l'émergence de l'Europe du Sud comme aire de comparaison spécifique soumise à un certain nombre de thématiques transversales comme la socialisation politique des jeunes (Muxel, Cacouault, 2001) ou cadre de diverses études dans le champ des politiques publiques, par exemple celles relevant des télécommunications (Négrier, 1997b), de l'environnement {Pôle Sud, 1997), de la culture {Pôle Sud, 1999a) ou de l'immigration {Pôle Sud, 1999b).…”