“…Par exemple, leur enregistrement administratif est très contrôlé, les visas des expatriés difficiles à obtenir, courts et révocables en temps de tensions, et les fonds employés sont sujets à des réglementations souvent floues, donc propices à la « sur-interprétation » (Corbet, Bayle, Labzaé, 2017 ;Desportes, Mandefro, Hilhorst 2019). Le personnel humanitaire doit se plier à ces contraintes d'un pays emblématique de l'histoire humanitaire, où les mêmes ONGs Internationales sont parfois présentes depuis les famines des années 1980, reniant certains de leurs principes et valeurs (Corbet 2021). En même temps, les besoins sont très présents, entre des crises longues telles que celle de l'accueil des réfugiés soudanais, d'autres plus récentes telles que la guerre au Tigray, et les questions récurrentes de changement climatique dans des zones à prédominance agricole où la tension foncière ne cesse de s'accroître.…”