“…Le développement de la linguistique de corpus a permis de naturaliser les données de la liaison sujettes à la modélisation, comme l'expliquent Eychenne et al (ce volume). Après les études de De Jong (1988 ou van Ameringen (1977), la mise sur pied du projet « Phonologie du français contemporain » (PFC ; ) a redonné un nouveau souffle à la description de la liaison en parole spontanée (Mallet, 2008 ;Durand et Lyche, 2008 ;Durand et al, 2011), alors que Laks (2009) poursuivait l'étude de la parole publique magistralement initiée par . Ces descriptions, aussi précises soient-elles, ne représentent pourtant qu'une étape vers la résolution des deux grandes questions analytiques que soulève la liaison, depuis au moins Schane (1968) [z] amis et son absence dans deux Ø garçons relève-t-il de la structure syllabique à la frontière entre les deux mots ou du statut vocalique de l'initiale du deuxième mot ?…”