En 2009, une fouille préventive menée préalablement à des travaux routiers a permis d’étudier dans son intégralité une petite nécropole mérovingienne installée en bordure immédiate d’une voie en usage depuis l’âge du bronze. Cette nécropole comprend environ 70 inhumations et a été utilisée tout au plus sur quatre générations. C’est au début du second quart du vie siècle que les premières sépultures sont implantées. Le noyau primitif comprend la tombe d’un porteur d’épée accompagnée des sépultures d’une jeune femme adulte et de trois fillettes dotées d’objets de parures. À la génération suivante, l’orientation des sépultures change, comme l’atteste la disposition des tombes d’un second couple comprenant un porteur d’épée et une femme plus richement dotée que les autres sépultures contemporaines. L’utilisation du cimetière se poursuit jusqu’à l’aube du viie siècle, alors que le chemin qui le longe continue à être emprunté bien au delà. Le mobilier déposé auprès des défunts illustre une volonté d’afficher une aisance sans cependant en avoir réellement les moyens.