“…Parmi les facteurs comportementaux et environnementaux, certains auteurs soulignent l'impact du style de vie des hommes : consommation d'alcool et de tabac, mauvaises habitudes alimentaires, prises de risque délibérées [3,12,26,48], des conditions de travail plus difficiles [42], un intérêt moins marqué pour l'information sanitaire [4] ou encore le fait que ceux-ci attendraient davantage avant d'avoir recours aux soins [23,36]. Ces comportements à risques pourraient être expliqués par certains facteurs individuels dispositionnels (traits de personnalité) et transactionnels (croyances, stratégies d'ajustement) plus marqués chez les hommes comme le sentiment d'invulnérabilité, la minimisation des risques [23] ou le déni de la maladie [2,9,33].…”