A review of road-ecology literature suggests that impacts of forest roads on species and ecosystems begin during the road construction phase, but persist and accumulate well after a road is no longer in use. Over this time, impacts stemming originally from construction, but then also from the continued physical presence and human use of the road, follow complex multiple pathways ending in diminished species persistence. Yet in practice, road-impact considerations rarely extend beyond short-term issues related to road construction or beyond the spatial extent of the road corridor. Even when the range of potential impacts is recognized, managers rarely have a framework for assessing those impacts. This can be problematic, as informed decisions regarding the long-term, wide-ranging ecological consequences of road placement, design, and use can lessen the degree to which a road modifies the composition, structure, and function of forest ecosystems. This paper presents a conceptual framework for organizing, synthesizing, and applying our growing understanding of how roads affect forest ecosystems. The framework includes two parts: (1) a series of impact-hypothesis diagrams wherein ecological impacts are organized relevant to three phases of road existence: construction, presence and use; and (2) a five-step approach whereby ecological impact and road importance can be evaluated and a decision matrix used to determine appropriate mitigation strategies. Highlights of a case study conducted in southwestern Nova Scotia are presented to illustrate the applicability of the framework.Résumé : Une revue sur l'écologie des routes suggère que les impacts des chemins forestiers sur les espèces et les écosys-tèmes commencent au cours de leur construction, mais persistent et s'accumulent bien longtemps après que la route cesse d'être utilisée. Avec le temps, les impacts issus originalement de sa construction et par après de sa présence physique accompagnée de l'activité humaine suivent des cheminements complexes et multiples conduisant à une diminution de la persistance des espèces. Tout de même, en pratique, les considérations sur les impacts des routes s'étendent rarement au-delà des problématiques à court terme reliées à la construction de la route et à l'espace environnant le corridor routier. Même lorsque l'on reconnaît les impacts potentiels, les aménagistes disposent rarement d'un cadre de référence pour évaluer ces impacts. Ceci peut causer des problèmes, puisque des décisions bien informées portant sur le long terme, les conséquences sur de grandes étendues de la localisation des routes, de leur conception et de leur utilisation, peuvent amoindrir le degré selon lequel une route modifie la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes forestiers. Le cadre de travail comporte deux parties: (1) une série de diagrammes d'hypothèses d'impacts selon lesquels on organise les impacts écologiques selon les trois phases d'existence de la route: construction, présence et utilisation; et (2) une approche en cinq éta...