“…Sur le plan de la terminologie, l'exercice du polyamour trouble la distinction entre le cercle des adultes sexualisables 42 et le cercle d'amis ou de corésidents ; les acteurs du polyamour inventent des termes d'adresse ou de référence 43 qu'ils considèrent plus adéquats pour décrire la nature des relations significatives qu'ils entretiennent (Ritchie & Barker, 2006) 44 . Certains chercheurs se sont également focalisés sur les dimensions genrées (Sheff, 2005(Sheff, , 2006, intersectionnelles (Noël, 2006), juridiques (Black, 2006), théologiques (Goss, 2004) ou philosophiques (Heckert, 2010) du polyamory anglosaxon. Il résulte de cette documentation que le phénomène polyamour présentait bien, sur le terrain anglophone du moins, une série d'aspects sociologiques intéressants pour notre propos, notamment concernant plusieurs composantes du domaine de la parenté et des fonctions de la famille.…”