“…), bref l'instabilité, caractérisent le marché du travail actuel dans la plupart des pays industrialisés (Arnowitz et Cutter, 1998;Rifkin, 1996;Bridges, 1995;Tremblay, 1994;Gauthier, 1994). En fait, les jeunes adultes, qu'ils soient diplômés ou non, ont à composer avec ces nouvelles réalités du marché du travail, lesquelles, outre la multiplication des formes d'emploi atypiques, sont marquées par des taux de chômage persistants qui affectent les jeunes encore plus que leurs aînés (Migué, 1998;Fortin, 1994), un endettement excessif pour les études postsecondaires (Farand, 1998) de même qu'une diminution importante de plusieurs acquis sociaux conquis de haute lutte, telles les prestations d'assurance-emploi et des conditions salariales décentes (Buhagiar, 1996). Comme le soulignent d'ailleurs Bélanger et Desrosiers (1996), pour la première fois dans l'histoire des sociétés industrialisées, la génération montante sera plus pauvre que celle qui l'a mise au monde.…”