Cet article s’intéresse aux conditions de la mobilité internationale d’étudiants inscrits en doctorat, notamment celles des femmes, dans deux universités françaises. Il s’appuie sur une enquête par questionnaire et une enquête qualitative par récit de vie auprès de doctorantes étrangères. Si d’un point de vue statistique, les profils de ces étudiants, fortement sélectionnés, tendent à se ressembler, les récits donnent à voir la diversité des expériences vécues par les étudiantes rencontrées. Entre trajectoires linéaires et réorientations, elles mettent en évidence les difficultés rencontrées et les ressources mobilisées pour réaliser leur thèse en France.