Après avoir examiné les raisons d'être de dispositifs de réversion (versement d'une fraction de la pension d'un conjoint décédé à son conjoint survivant), nous mettons en évidence les très grandes disparités, de philosophie et de modalités de calcul, des mécanismes de réversion dans les différents régimes de retraite français. Nous plaidons pour une réforme systémique, passant d'une technique de réversion à un partage de droits entre les conjoints, non nécessairement mariés, qui s'articulerait à un passage de calcul des droits à pension directs sous la forme de comptes notionnels.