Permafrost thawing and erosion results in the enrichment of northern lakes by soil organic matter. These allochthonous inputs favour bacterial decomposition and may cause the draw-down of dissolved oxygen to anoxic conditions that promote methanogenesis. Our objective in the present study was to determine the seasonal variations in dissolved oxygen in a set of permafrost peatland lakes in subarctic Quebec, Canada, and to relate these changes to metabolic rates, ice cover, and mixing. The lakes had high dissolved organic carbon concentrations, and their surface waters in summer had greenhouse gas concentrations that were up to one (CO 2 ) to three (CH 4 ) orders of magnitude above air-equilibrium values, indicating their strongly heterotrophic character. Consistent with these observations, the peatland lakes had elevated rates of bacterial production and oxygen consumption. Continuous measurements of oxygen by in situ sensors and of ice cover by automated field cameras showed that the lakes became fully anoxic shortly after freeze-up. The waters were partially reoxygenated by mixing events in spring and fall, but in one lake, the bottom waters remained anoxic throughout the year. These observations provide a foundation for subsequent biogeochemical and modelling studies of peatland thaw lakes as an abundant class of Arctic freshwater ecosystems.Key words: oxygen, permafrost, respiration, thaw lakes, thermokarst.Résumé : Le dégel et l'érosion du pergélisol entraînent l'enrichissement des lacs du Nord en raison de l'apport de matière organique de sol. Ces apports allochtones favorisent la décom-position bactérienne et peuvent causer la diminution d'oxygène dissous jusqu'à des conditions anoxiques qui aident la méthanogénèse. Notre objectif en entreprenant cette étude était de déterminer les variations saisonnières d'oxygène dissous pour un ensemble de lacs de tourbière de pergélisol dans la région subarctique du Québec, Canada, et d'établir un rapport entre ces changements et les taux métaboliques, la couverture de glace et le mélange. Les lacs avaient des concentrations élevées en carbone organique dissous et en été leurs eaux de surface avaient des concentrations en gaz à effet de serre qui étaient jusqu'à un (CO 2 ) et à trois (CH 4 ) ordres de grandeur au-dessus des valeurs d'équilibre d'air, indiquant leur caractère fortement hétérotrophe. Conformément à ces observations, les lacs de tourbière avaient des taux élevés de production bactérienne et de consommation d'oxygène. Des mesures prises en continue d'oxygène au moyen de capteurs in situ et de couverture de glace au moyen de caméras automatisées de terrain ont indiqué que les lacs devenaient entièrement anoxiques peu de temps après le gel. Les eaux ont été partiellement ré-oxygénées au printemps et à l'automne en raison de phénomènes de mélange, mais dans un des lacs, les