La relecture et l’autocorrection, par les élèves, des différents états de leurs textes vont généralement dans le sens d’une amélioration de la cohérence et du contenu. Toutefois, au niveau morphosyntaxique subsistent encore, dans certaines productions, des zones inexplorées qui passent au travers du crible de la relecture, par le seul fait que les élèves ne sont pas conscients des écarts à la norme syntaxique y figurant. Ces derniers se cristallisent autour de la sélection des prépositions et du croisement d’expressions. À partir de productions d’élèves de Cinquième et de Troisième de collège, l’étude présente une typologie possible de ces « formules croisées » et envisage des pistes visant à résorber ce type de maladresses.