Une nouvelle analyse approfondie des rites du mariage royal, basée sur le début des trois sources des rituels royaux d’Ébla suggère que la mariée éblaite, même s’il s’agit d’une reine, a été contrainte par les coutumes à garder un comportement totalement passif, tout étant décidé, fait et exécuté par le roi, ou par leurs parents. En général, l’épouse royale passive et le bébé royal espéré se révèlent être les personnes centrales de ces rituels. Le lien unique des rituels royaux d’Ébla avec la fertilité est souligné. Une nouvelle interprétation structurelle des rites royaux de mariage suggère en effet que, dans l’ensemble, les rituels royaux d’Ébla visaient uniquement à faciliter et à rendre possible la grossesse de la reine, également par la dévotion royale particulière envers les déesses protégeant la fertilité, la grossesse et accouchement. En outre, de nouvelles propositions sont suggérées concernant des questions lexicales et topographiques spécifiques, notamment maš-tápù , gú-a-tum et « Saza ».