Rôle de l’action collective et du capital social dans les processus d’adaptation au changement climatique en zone côtière - Comparaison de deux études de cas au Nouveau-Brunswick (Canada)

Noblet, Mélinda; Guillemot, Julie; Chouinard, Omer

doi:10.4000/developpementdurable.11297

Cited by 6 publications

(4 citation statements)

References 28 publications

(11 reference statements)

Supporting

Mentioning

Contrasting

Unclassified

Order By: Relevance

“…Even though the local scale plays a defining role in the adaptation process (Wamsler and Brink, 2014;Cloutier et al, 2015), putting an exclusive onus on the local scale to deal with climate adaptation raises a number of issues (e.g. human and financial resources, legal responsibility), in particular in small communities (Noblet et al, 2016). It is only from 2000 onwards that the government includes the adaptation dimension in its climate action, which is why our documentary review starts in that year.…”

Section: Discussionmentioning

confidence: 99%

Adaptation to climate change in Quebec’s coastal zone: a difficult transformation of public action

Noblet

Brisson

2017

IJCCSM

Self Cite

View full text Add to dashboard Cite

Purpose In recent years, the manifestation of the effects of climate change in coastal zones has prompted governments to mobilize and propose adaptation measures to reduce the vulnerability of their populations. For the governments responsible for the implementation of climate policies, adaptation still represents a novel field of action. The purpose of this paper is to show, via the example of Quebec’s coastal zone, how the transformation of public action relating to adaptation remains difficult. Design/methodology/approach For this case study, a qualitative method which combines documentary analysis and semi-directed interviews was selected. Findings The study shows how adaptation becomes a new issue in public action for the different authorities dealing with the effects of climate change in Quebec’s coastal zone. However, the results show that, as with other public policies, path dependence and incrementalism can be observed and limit the scope of public action and of the transformational processes in the field of adaptation. The technical–scientific approach to risk management is dominant, and the adaptation is not approached in a transversal way, despite its importance. Finally, concrete adaptation initiatives appear to be mostly relegated to the local scale, in an informal decentralization process. Originality/value This study contributes to improve climate action by favouring a reflection on the consideration of the conceptual and theoretical framework in the climate change adaptation literature and offers decision-makers and practitioners keys to the understanding of mechanisms underlying public action in the field of adaptation.

show abstract

Section: Discussionmentioning

confidence: 99%

Adaptation to climate change in Quebec’s coastal zone: a difficult transformation of public action

Noblet

Brisson

2017

IJCCSM

Self Cite

View full text Add to dashboard Cite

show abstract

“…En France, citons par exemple Faburel (2015) à propos d'écoquartiers, Buclet et Cerceau (2019) à propos du système agricole d'Aussois (Savoie), Bagdassarian, Peneranda et Baron (2019) qui abordent les pâturages d'altitude dans les Pyrénées occidentales. À l'étranger, les recherches relatives aux communs s'ancrent par exemple dans les territoires urbains à Porto-Novo au Bénin (Auclair et Garcia, 2019), dans les territoires ruraux en Turquie (Visage et Kuper, 2019), à Ferlo dans le Sahel sénégalais (Wane et al, 2006), dans les zones côtières au Nouveau-Brunswick (Canada) (Noblet et al, 2016), dans la vallée du Johar du moyen Himalaya indien (Létang, 2017), dans les Terres hautes du Chiapas au Mexique (d'Alessandro et Linck, 2017), en Kabylie (Perret et Abrika, 2016), etc.…”

Section: Le Commun à L'échelle Des Territoiresunclassified

Communs

Buchs¹

2022

developpementdurable

View full text Add to dashboard Cite

Commons Arnaud BuchsLa problématique des communs est largement traitée dans la revue Développement durable & territoires. À ce titre, elle reflète l'importance grandissante de cette problématique dans le champ académique (au regard du nombre croissant de publications), mais aussi dans la vie quotidienne. Dans notre vécu, localement, il suffit pour s'en convaincre de lister les initiatives citoyennes qui s'en réclament ainsi que les multiples municipalités et territoires qui convoquent les communs. On retrouve cet engouement au niveau national dans les programmes de plusieurs groupes politiques, et au niveau des organisations internationales où les communs participent, par exemple, à renouveler l'approche de l'aide internationale.Dans DD&T, au total, ce sont plus de 40 articles qui traitent de cette problématique au sens large (communs, biens communs, ressources communes, gestion communautaire, etc.), soit près de 10 % du total des articles parus en 20 ans ! Elle a notamment donné lieu à deux dossiers thématiques ( 15articles à eux deux) : le premier paru dès 2008 et intitulé « Biens communs et propriété » (coordonné par Bruno Boidin, David Hiez et Sandrine Rousseau) ; le second, paru en 2019 et intitulé « Communs (im)matériels. Conjuguer les dimensions matérielles et immatérielles des communs » (coordonné par Arnaud Buchs, Catherine Baron, Géraldine Froger et Adrien Peneranda). Cette importante collection d'articles témoigne d'une diversité disciplinaire et interdisciplinaire, thématique, théorique et empirique, illustrant ainsi la richesse de la revue. Je synthétise ci-dessous cette grande diversité des contributions en quatre axes 1 . 1. Le commun, une problématique pluri, voire interdisciplinaire, pour aborder des objets divers À la suite des travaux d'Elinor Ostrom (Nobel 2009 d'économie), il est courant de définir un commun comme relevant de trois composantes. Premièrement, un commun relèveCommuns

show abstract

“…(Simonet, 2020 ;Bertrand et Richard, 2015 ;Rudolf, 2015 ;Reghezza-Zitt et Samuel Rufat, 2015, entre autres). Plusieurs articles décrivent des exemples d'adaptation en milieu littoral (Noblet et al, 2016), ou à la pénurie d'eau à Tucson (Vergote et Petit, 2016). Le paysage peut aussi être considéré comme un élément d'adaptation (Gustave Huteau, 2019).…”

unclassified

Climat

Roussel¹

2022

developpementdurable

View full text Add to dashboard Cite

Certes, le climat a toujours été un facteur essentiel pour le développement des territoires mais il s'est imposé de manière massive au moment où l'alerte développée par les climatologues a été de plus en plus entendue. Elle a été écoutée par la communauté internationale, concernée au premier chef, puisque la crise climatique est par essence planétaire. Le Giec a été créé en 1985 lorsque les alertes des scientifiques sont devenues audibles par les instances politiques susceptibles de donner naissance à une organisation intergouvernementale. La conférence des Nations unies sur les changements climatiques est le fruit du sommet de Rio en 1992, elle regroupe 195 pays qui se réunissent régulièrement au sein des COP.Jusqu'en 2010, la notion de climat intervient dans la revue comme une composante incontournable du développement des territoires ; c'est pourquoi ce vocable se retrouve surtout dans les articles qui évoquent les pays tropicaux pour lesquels la contrainte climatique est forte. Ainsi, les articles traitant d'environnement, de développement durable ou de risques ne font guère allusion au changement climatique. Edwin Zaccaï et Alexandre Orban, en 2017, comparent les mobilisations écologiques des années 1970 avec celles de la période actuelle (2017). Le changement climatique est pratiquement absent des mobilisations mentionnées car, selon l'auteur, cette problématique est intégrée dans les grandes questions qui manquent de visibilité et effacent la prise en compte individuelle (et sans doute la motivation des auteurs !). Déjà, en 2007, dans un dossier consacré aux inégalités sociales et environnementales, les inégalités planétaires n'ont pas fait l'objet d'une contribution. Bruno Villalba et Edwin Zaccai dans l'introduction qu'ils ont rédigée pour introduire ce dossier justifient cette absence et renvoient aux travaux élaborés dans des instances internationales.La territorialisation du climat dans la revue est une tendance très forte qui efface la question climatique prise dans son évolution planétaire menaçante. L'analyse du risque est également très territorialisée. Il faut attendre 2014 pour qu'apparaisse la prise en compte du risque climatique (Quenault, 2014) dans un contexte d'incertitude et de résilience tandis qu'en 2015, Florence Rudolf pose la question de « L'essor de la Climat

show abstract

Rôle de l’action collective et du capital social dans les processus d’adaptation au changement climatique en zone côtière - Comparaison de deux études de cas au Nouveau-Brunswick (Canada)

Cited by 6 publications

References 28 publications

Adaptation to climate change in Quebec’s coastal zone: a difficult transformation of public action

Adaptation to climate change in Quebec’s coastal zone: a difficult transformation of public action

Communs

Climat

Contact Info

Product

Resources

About