“…En 2012, l'équipe californienne de B. Fowble a proposé un outil décisionnel reposant sur une estimation du risque de récidive locorégionale en tenant compte des caractéristiques cliniques et histopathologiques de la maladie, du stade initial, de l'âge, ainsi que de la réponse histologique à la chimiothérapie néoadjuvante [22]. Les auteurs y identifiaient une population à faible risque de récidive locorégionale (inférieure ou égale à 10 %) pour laquelle ils proposent de ne pas retenir d'indication de radiothérapie : patientes de plus de 40 ans, stades T1 N0-1 et T2N0, avec une réponse histologique complète mammaire ou ganglionnaire, récepteurs aux estrogènes exprimés, sans embole vasculaire ni composante intracanalaire extensive.…”