Background:
The Canadian Society of Addiction Medicine La Societe medicale canadienne sur l’addiction Policy Committee created a task force to conduct a systematic review examining the effectiveness of involuntary treatment for individuals with substance use disorders (SUDs).
Methods:
We followed Preferred Reporting Items for Systematic Reviews & Meta-analyses (PRISMA) guidelines and searched 2 databases for peer-reviewed articles assessing the effectiveness of involuntary treatment modalities for substance use disorders from inception to July 2021. Effectiveness was defined as any SUD-related outcome, including treatment retention, post-treatment substance use frequency, overdose mortality, improvement in functioning, or other patient-centred outcomes. Involuntary treatment was defined as any modality not fully motivated by the individual’s volition to seek treatment.
Results:
Forty-two studies met the review criteria, with 354,420 participants. Most studies were from the United States, Canada, and China: most measured substance use changes, criminal recidivism, and retention in treatment. Only 7 studies comparing involuntary to voluntary intervention reported improved outcomes in the involuntary group, with most for retention in treatment and only one showing a reduction in substance use. Six out of 7 studies comparing different involuntary interventions occurred in the context of prison or probation. No studies compared the involuntary treatment to no treatment. Only 11 described evidence-based treatment for SUDs, while 5 diagnosed and co-treated psychiatric comorbidity and 11 discussed the motivation for treatment.
Conclusions:
There is a lack of high-quality evidence to support or refute involuntary treatment for SUD. More research is needed to inform health policy.
Contexte:
Le comité d’orientation de la Canadian Society of Addiction Medicine La Societe medicale canadienne sur l’addiction a créé un groupe de travail chargé d’effectuer une étude systématique sur l’efficacité du traitement non volontaire des personnes souffrant de troubles liés à l’utilisation de substances (TLUS).
Méthodes:
Nous avons suivi les directives PRISMA et cherché dans deux bases de données des articles évalués par des pairs sur l’efficacité des modalités de traitement non volontaire des troubles liés à l’utilisation de substances, depuis sa création jusqu'à juillet 2021. L’efficacité a été définie comme tout résultat lié aux troubles liés à l’utilisation de substances, y compris la rétention du traitement, la fréquence de l’utilisation de substances après le traitement, la mortalité par overdose, l’amélioration du fonctionnement ou d’autres résultats centrés sur le patient. Le traitement non volontaire est défini comme toute modalité qui n’est pas entièrement motivée par la volonté de l’individu de se faire soigner.
Résultats:
42 études ont répondu aux critères d’examen, avec 354 420 participants. La plupart des études provenaient des États-Unis, du Canada et de la Chine: la plupart mesuraient les changements dans la consommation de substances, la récidive criminelle et la rétention en traitement. Seules sept études comparant l’intervention non volontaire à l’intervention volontaire ont fait état de meilleurs résultats dans le groupe non volontaire, la plupart concernant la rétention en traitement et une seule montrant une réduction de la consommation de substances. Six des sept études comparant différentes interventions non volontaires ont eu lieu dans le contexte de la prison ou de la probation. Aucune étude n’a comparé le traitement non volontaire à l’absence de traitement. Seules 11 études décrivaient un traitement basé sur des preuves pour les TLUS, tandis que cinq études diagnostiquaient et traitaient la comorbidité psychiatrique et 11 études discutaient de la motivation pour le traitement.
Conclusions:
Il y a un manque de preuves de haute qualité pour soutenir ou réfuter le traitement non volontaire des TLUS. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour éclairer la politique de santé.