“…Ces particularités linguistiques sont le plus souvent considérées comme étant la conséquence de changements cognitifs normaux liés à l'âge (Burke & Shafto, 2008), à savoir le ralentissement de la vitesse de traitement de l'information, un accès moins aisé au lexique et des troubles des capacités d'inhibition (Mathey & Postal, 2008). Mais elles peuvent aussi dépendre de besoins physiologiques (par exemple, l'activité respiratoire), d'une volonté de coopération avec l'interlocuteur ou d'un effort de planification cognitive, davantage marqués chez la personne âgée (Bortfeld, Leon, Bloom, Schober & Brennan, 2001 ;Smith, Noda, Andrews & Jucker, 2005).…”