-Parasitic diseases, like babesiosis and theileriosis are transmitted by ticks: their occurrence is therefore linked to the size of the tick stock and the seasonality of the vectors. Babesia divergens bovine babesiosis transmitted by Ixodes ricinus is widespread and often reported in France. Serological prevalence is high, ranging from 20 to 80% according to the farms. Clinical incidence is low: around 0.4% for the whole cattle population. The endemic situation is unstable and clinical cases occur more frequently with farming system modifications. I. ricinus is a tick essentially found in woodlands and so, for the most part, is found in closed rural areas. The situation of the other bovine babesiosis (Babesia major) and theileriosis (Theileria orientalis) is not well documented in France. However, the epidemiology of parasitic diseases is changing, especially because of changes in the environmental characteristics, i.e. both farm and herd management conditions and also climatic conditions. These modifications can provoke an increase in the tick stocks, an increase in the contact rate between cattle and ticks, and an increase in the contact rate between cattle and the wild fauna, especially deer. This results in likely modifications of the endemic situation, with a higher risk of clinical babesiosis in the medium term. Des épisodes cliniques sont fréquents lors de modifications dans l'élevage. L'équilibre, selon le modèle établi pour d'autres protozoaires, est qualifié d'instable. Ixodes ricinus est une tique de bois et forêts qui survit sur les pâtures. La situation des autres babésioses et theilérioses présentes en France est moins connue. L'évolution de la structure des élevages, notamment la désintensification avec constitution de troupeaux sur de larges surfaces, de même que la présence des friches, est, selon toute vraisemblance, susceptible de provoquer une recrudescence ou une émergence de maladies à vecteurs en raison de la présence des animaux domestiques dans des biotopes moins contrôlés où les contacts avec les vecteurs sont plus fréquents. De plus, les animaux sauvages jouent un rôle de réservoir, soit de vecteurs (arthropodes), soit d'agents pathogènes parasitaires, transmis par ces vecteurs. En revanche, la moindre demande en performance d'élevage pourra diminuer les effets de ces modifications. L'équilibre instable de cette épidémiologie se traduira, par des épisodes cliniques plus nombreux dans les régions ou seront effectuées ces modifications des systèmes d'élevage. maladie parasitaire transmise par les tiques / bovin / système d'élevage / changement climatique / France