“…Bien que l'intérêt premier soit celui de l'enfant certains médecins considèrent que ce sont les parents qui porteront le poids de cet enfant toute leur vie et de fait, que la décision leur revient surtout dans les situations tangentes. La littérature traduit clairement cette évolution des pratiques décrites ci-dessus, de l'arrêt de vie décidé par l'équipe soignante sans réelle implication des parents, « pour les préserver de toute culpabilité », vers la pratique des soins palliatifs en néonatalogie avec une intégration des parents dans les décisions de projet thérapeutique, projet de vie, concernant l'enfant [4,10,20]. La mise en place des soins palliatifs n'a néanmoins pas résolu toutes les situations éthiquement questionnantes en néonatalogie [20,21].…”