Native fish persistence is threatened by the establishment and spread of nonnatives. Identifying environmental and biotic factors associated with the success of co-occurring native fishes and nonnative taxa is central to identifying mechanisms responsible for native declines and nonnative expansion. We related physicochemical variables, food resources, and community composition to the success (secondary production) of native and nonnative fishes, tadpoles, and crayfish across six sites in three reaches (tributary, canyon, and valley) during 2008-2011 in the Gila River, New Mexico. Native fish success was greater than nonnative success across a range of physicochemical conditions, basal resource supply rates, and nonnative communities, although nonnative fish, tadpole, and crayfish success could approach or exceed that of native fishes in canyon habitats, a warm-water tributary, or in downstream valley sites, respectively. Native fish success was lowest in canyon reaches, when flathead catfish (Pylodictis olivaris) and common carp (Cyprinus carpio) were highly productive. These results demonstrate the potential for native fish persistence in the presence of nonnatives in physically unmodified streams, highlighting the importance of habitat preservation for native conservation. Résumé : L'établissement et la propagation d'espèces non indigènes menacent la persistance des poissons indigènes. La détermination des facteurs ambiants et biotiques associés au succès de poissons indigènes et de taxons non indigènes cooccurrents est essentielle à la détermination des mécanismes responsables du déclin des poissons indigènes et de l'expansion d'espèces non indigènes. Nous avons relié des variables physicochimiques, les ressources alimentaires et la composition de la communauté au succès (reproduction secondaire) de poissons indigènes et de poissons, têtards et écrevisses non indigènes dans six sites dans trois tronçons (affluent, canyon et vallée) de la rivière Gila (Nouveau-Mexique, États-Unis) de 2008 à 2011. Si le succès des poissons indigènes était plus important que celui des espèces non indigènes pour un éventail de conditions physicochimiques, de taux d'apport de ressources de base et de communautés d'espèces non indigènes, le succès des poissons, têtards et écrevisses non indigènes pouvait s'en approcher ou le surpasser dans les habitats de canyon, dans un affluent d'eau plus chaude ou dans les sites de vallée inférieure, respectivement. Le succès des poissons indigènes était à son plus faible dans les tronçons de canyon quand les barbues à tête plate (Pylodictis olivaris) et les carpes communes (Cyprinus carpio) étaient très productives. Ces résultats démontrent le potentiel de persistance des poissons indigènes en présence d'espèces non indigènes dans des cours d'eau n'ayant pas subi de modification physique, ce qui souligne l'importance de la préservation des habitats pour la conservation des espèces indigènes. [Traduit par la Rédaction]