In the mid-1990s, a Spruce Bark Beetle (Ips typographus L.) outbreak affected the Norway spruce (Picea abies (L.) Karst.) forests in the higher elevations of the Bavarian Forest National Park in Germany. To monitor the effect of this large-scale disturbance on the understory vegetation, a series of permanent plots was established in 1998. Until 2000, most of the trees of the spruce-dominated forests at elevations > 1.100 m a.s.l. died. To explore the long-term vegetation development after the disturbance, we resurveyed these plots in 2010. We hypothesised that as a consequence of the stand-replacing disturbance, (i) species composition would change substantially, (ii) shade-tolerant forest species would be replaced by light-demanding species, and (iii) the expansion of the light-demanding species would homogenize species composition. Comparing the 1998 and 2010 situations, we found that species composition did not change substantially after the dieback of the tree layer, shade-tolerant species survived, light-demanding species increased only marginally, and vegetation heterogeneity did not change. The main reason is the missing forest floor disruption: there is no open space emerging for species to establish when trees die standing. As a consequence, a dramatic change in ecosystem structure (loss of the whole canopy layer) is not necessarily connected with a general change in species composition.Résumé : Au milieu des années 1990, une épidémie du bostryche typographe (Ips typographus L.) a frappé les forêts d'épicéa commun (Picea abies (L.) Karst.) dans les secteurs plus élevés du Parc national de la forêt bavaroise en Allemagne. Pour surveiller les effets de cette perturbation à grande échelle sur la végétation de sous-bois, une série de placettes échantillons permanentes ont été établies en 1998. Jusqu'en 2000, la plupart des arbres dans les forêts dominées par l'épicéa situées à plus de 1100 m a.s.l. sont morts. Pour explorer le développement à long terme de la végétation à la suite de cette perturbation, nous avons inventorié de nouveau ces placettes échantillons en 2010. Nous avons émis l'hypothèse que cette perturbation majeure aurait comme conséquence : (i) un changement substantiel de la composition en espèces, (ii) le remplacement des espèces forestières tolérantes à l'ombre par des espèces héliophiles, et (iii) l'homogénéisation de la composition en espèces due à l'expansion des espèces héliophiles. En comparant la situation de 1998 avec celle de 2010, nous avons noté que la composition en espèces n'avait pas beaucoup changé après le dépérissement de la strate arborescente, que les espèces tolérantes à l'ombre ont survécu, que les espèces héliophiles ont seulement marginalement augmenté et que l'hétérogénéité de la végétation n'a pas changé. La raison principale est l'absence de perturbation de la couverture morte : il n'y a pas d'ouvertures qui se créent pour que les espèces puissent s'établir lorsque les arbres meurent debout. En conséquence, un changement dramatique de la structure de l'écosystème (p...