L'étude par IR et RMN de douze azido‐3 (ou −5) pyrazoles en milieu neutre a montré que la seule forme présente est l'azide. Dans le cas des dérivés N‐acétylés et N‐H c'est l'isomère (tautomère) azido‐3 qui est le plus stable. Les azido‐3 pyrazoles sont les seuls polyazoles pour lesquels on observe en RMN (solvant: DMSO) des couplages entre les protons du cycle et le proton fixé sur l'azote. En milieu Basique, on obtient les anions correspondants aux azido‐3 pyrazoles N‐H: ces anions évoluent lentement, en suivant une cinétique d'ordre I, vers des anions bicycliques dérivés de l'aza‐3a pentalène, les pyrazolo[1,5‐d]tétrazoles. Cette évolution a été suivie par IR et RMN.