To cite this article: Tola Olu Pearce (2014) Dispelling the myth of pre-colonial gender equality in Yoruba culture, Canadian Journal of African Studies/La Revue canadienne des études africaines, 48:2, 315-331To link to this article: http://dx.
RésuméUne controverse concernant l'existence d'un ordre basé sur le genre parmi les Yorubas précoloniaux du sud-ouest du Nigéria s'intensifie actuellement dans les écrits d'érudits postcoloniaux, y compris parmi les universitaires occidentaux. Cet article soutient que l'étude ethnographique de Nathaniel Fadipe, qui fait référence à l'ère précoloniale, fait la lumière sur le débat. Fadipe a été le premier sociologue yoruba à obtenir un doctorat. En me concentrant sur ses discussions sur l'enfance, le domaine domestique et la vie familiale, j'entreprends une analyse de texte qui compare sa thèse non publiée (1939) à la version publiée éditée par Okediji et Okediji (1970). Je conclus que les deux textes présentent des preuves claires de l'existence de constructions du genre précoloniales. La thèse, à laquelle les experts se réfèrent moins, est toutefois plus tenace dans sa discussion des inégalités. Je traite de la manière dont le genre est présenté, propose des raisons qui expliquent les différences entre les deux textes, et met en relief les domaines de divergence.
AbstractControversy over the existence of a gender order among the pre-colonial Yoruba in south-western Nigeria is growing within postcolonial scholarship, including among Western academics. This article argues that Nathaniel Fadipe's ethnographic study, which references the pre-colonial era, sheds light on the debate. Fadipe was the first Yoruba sociologist to gain a Ph.D. Focusing on his discussions of childhood, the domestic sphere and family life, I undertake a textual analysis that compares his unpublished dissertation (1939) with the published version that was edited by Okediji and Okediji (1970). I conclude that both texts present clear evidence of pre-colonial gender constructs. The dissertation, less referenced by scholars, is however more persistent in discussing inequalities. I discuss the portrayal of gender, offer reasons for differences between the two texts and highlight areas of divergence.