Certain morphological and anatomical structures of riparian plants might be important for their survival during the season when they are exposed to severe stress caused by flooding, burial, fluctuating temperatures, and drought. These rare characteristics were studied as related to their ecological consequences in a threatened plant, Silene tatarica (L.) Pers., in riparian and ruderal habitats. The main differences between the habitats were morphological and closely related to the habitat properties, whereas the basic anatomy of structures was similar. After sand burial, most riparian plants formed vertical rhizomes and new meristems by bud ramification in the stem base near the ground surface. Special anatomical structures of fleshy underground stems and roots seem to allow plants to be resilient. Moreover, some primitive structures, such as vascular elements with helical and scalariform thickenings, collenchyma, and abundant xylem parenchyma, may increase the resilience of organs. High amounts of saccharose in fleshy rhizomes and roots can increase the cold resistance of plants. The flat shape and structures of tiny seeds may enhance the long-distance dispersal by water. We suggest that the synergism of these structures enables the survival of S. tatarica in highly disturbed habitats with fluctuating water levels.Résumé : Chez les plantes riveraines, certaines structures morphologiques et anatomiques peuvent être importantes pour leur survie au cours de la saison, lorsqu'elles sont exposées à des stress importants, causés par l'inondation, l'enterrement, les fluctuations de température et la sécheresse. Les auteurs ont étudié ces caractéristiques rares, en relation avec leurs conséquences écologiques chez une plante menacée, le Silene tatarica (L.) Pers., dans des habitats riverains et rudéraux. Les principales différences entre les habitats sont morphologiques et étroitement reliées aux propriétés de l'habitat, alors que les structures de base de l'anatomie sont les mêmes. Suite à l'enterrement, la plupart des plantes riveraines forment des rhizomes verticaux et de nouveaux méristèmes par ramification de bourgeons à la base de la tige, près de la surface du sol. Des structures anatomiques spéciales, au niveau des tiges et racines souterraines charnues, semblent conférer de la résilience aux plantes. De plus, certaines structures primitives, telles que les élé-ments vasculaires munis d'épaississements hélicoïdes ou scalariformes, les collenchymes et un abondant parenchyme du xylème, peuvent augmenter la résilience des organes. La présence de grandes quantités de saccharose dans les rhizomes charnus et les racines peut augmenter la résistance au froid des plants. La forme et les structures aplaties des très petites graines peut augmenter leur dispersion par l'eau sur de longues distances. Les auteurs suggèrent que le synergisme de ces structures rend possible la survie du S. tatarica dans des habitats fortement perturbés par des fluctuations du niveau de l'eau.