2003
DOI: 10.1051/medsci/2003194429
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Synapses immunologiques et synapses neuronales

Abstract: Le mot synapse, créé par Sherrington en 1897 à partir du mot grec συναπòιò qui signifie liaison, action de joindre, a pendant un siècle été utilisé exclusivement en neurobiologie pour désigner la zone d'interaction et de communication entre neurones, ou entre neurones et cellules musculaires. Le terme de « synapse immunologique » est apparu récemment [1]. Il désigne la zone de contact entre une cellule du système immunitaire à vocation effectrice (lymphocyte T ou B, cellule natural killer) et une cellule prése… Show more

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“…Le terme « synapse immunologique » a été utilisé pour la première fois en 1984 par analogie à la synapse neuronale [1] ; il est utilisé couramment depuis 1998, suite à la date de la caractérisation d'éléments clés de sa composition moléculaire et de son organisation spatiale [2,3]. Si la synapse neuronale présente une structure intercellulaire stable dans la durée, les échanges entre les cellules du système immunitaire sont, quant à eux, plus transitoires [4]. Dans les ganglions lymphoïdes, les lymphocytes T circulants interagissent de façon dynamique avec des cellules présentatrices d'antigènes (par exemple, les cellules dendritiques) ayant migré dans ces organes après capture d'antigènes (par exemple, des bactéries, virus, toxines) dans les épithéliums et tissus interstitiels.…”
unclassified
“…Le terme « synapse immunologique » a été utilisé pour la première fois en 1984 par analogie à la synapse neuronale [1] ; il est utilisé couramment depuis 1998, suite à la date de la caractérisation d'éléments clés de sa composition moléculaire et de son organisation spatiale [2,3]. Si la synapse neuronale présente une structure intercellulaire stable dans la durée, les échanges entre les cellules du système immunitaire sont, quant à eux, plus transitoires [4]. Dans les ganglions lymphoïdes, les lymphocytes T circulants interagissent de façon dynamique avec des cellules présentatrices d'antigènes (par exemple, les cellules dendritiques) ayant migré dans ces organes après capture d'antigènes (par exemple, des bactéries, virus, toxines) dans les épithéliums et tissus interstitiels.…”
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