Des pourritures et fletrissements bacteriens dus a Erwiniu chrysanthemi sont inventories aujourd'hui surplus de 25 especes de plantes cultivees (dont la pomme de terre depuis 1971) et dans de nombreux pays temper& ou tropicaux. Cette diversite geographique et de gamme d'h8tes merite des etudes approfondies. L'espece bacterienne E. chrysanthemi est subdiviste dans le Bergey's Manual de 1984 en six pathovars: chrysunthemi, diunthicolu. diefenbachiue, paradisiuca, purtheniiet zeae. Que faire des E. chrysunthemiisoli.es de pomme de terre, tomate, endive, artichaut? Au lieu de classer les isolats en pathovars, il parait souhaitable, car simple et fiable, d'adopter le classement en biovars d'apres des criteres physiologiques de laboratoire mis en evidence ces dernieres annkes, et qui se rtvelent discriminants (croissance a 39°C; hydrolyse de l'arginine selon Moeller, de la lecithine et de la gtlatine; utilisation des sources de carbone suivantes: cis-aconitate, D(-)arabinose, 5-cttogluconate, inuline, mannitol, melibiose, raffinose, D(-)tartrate). I1 est egalement important, avant d'entreprendre une detection par serologie, de connaitre l'appartenance des isolats aux serogroupes connus (antigtnes de paroi) et leur type flagellaire.