L’objectif dans cet article est de montrer comment une unité sémantique – l’événement selon la théorie de Desclés & Guentchéva (1997, 2003, 2011) – est développée à travers plusieurs langues ou variétés de langues : le français, le serbe, le roumain et le valaque. L’expression de l’événement est le plus souvent représentée par les formes verbales étiquetées passé simple en français, aoriste en serbe, parfait simple en roumain et valaque. Cette notion, l’événement , est articulée avec les cadres référentiels, deux desquels sont pris en compte (Desclés & Guentchéva 2011). Selon cette analyse, deux groupes linguistiques apparaissent. Le français et le roumain se comportent de la même manière, tandis que le serbe, et deux variétés de daco-roumain, les dialectes olténien et valaque, ont un fonctionnement similaire. Ces conclusions rapportées au contact de langues réorganisent les classifications habituelles faites dans la Sprachbund balkanique.