2004) Water balance change for a revegetated xerophyte shrub area/Changement du bilan hydrique d'une zone replantée d'arbustes xérophiles, HydrologicalAbstract Water balances for a re-vegetated xerophyte shrub (Caragana korshinskii) area were compared to that of a bare surface area by using auto-weighing type lysimeters during the 1990-1995 growing seasons at the southeast Tengger Desert, Shapotou, China. The six-year experiment displayed how major daily water balance components might vary for a bare and a re-vegetated sand dune area. Evapotranspiration from the C. korshinskii lysimeter represented a major part of the water balance. The average annual ET/P ratios varied between 69 and 142%. No seepage was observed for the vegetated lysimeter. For the bare lysimeter, on the other hand, 48 mm or 27% of observed rainfall per year occurred as seepage. These results suggest that re-vegetating large sandy areas with xerophytic shrubs could reduce soil water storage by transpiration. Also, the experimental results indicate that revegetating large sandy areas could significantly change groundwater recharge conditions. However, from a viewpoint of desert ecosystem reconstruction, it appears that natural rainfall can sustain xerophytic shrubs such as C. korshinskii which would reduce erosion loss of sand. However, re-vegetation has to be balanced with recharge/ groundwater needs of local populations.
Changement du bilan hydrique d'une zone replantée d'arbustes xérophilesRésumé Le bilan hydrique d'une zone replantée d'arbustes xérophiles (Caragana korshinskii) a été comparé à celui d'une surface non plantée à l'aide de lysimètres automatiques de 1990 à 1995, pendant les périodes de croissance, au sud-est du désert de Tengger (région de Shapotou, Chine). L'expérience menée sur six ans a montré combien les composantes du bilan hydrique varient quotidiennement entre des zones de dunes de sable, l'une non plantée et l'autre replantée. L'évapotranspiration issue du lysimètre présentant C. korshinskii constitue la majeure partie du bilan hydrique. La moyenne annuelle du rapport ET/P a varié entre 69 et 142%. Aucune perte d'eau par percolation n'a été observée par le lysimètre de la surface replantée. Par contre, le lysimètre de la surface non plantée a enregistré une perte par percolation de 48 mm, soit 27% des précipitations annuelles. Ces résultats suggèrent que la replantation de larges zones sableuses avec des arbustes xérophiles pourrait réduire le stockage d'eau dans le sol à cause de la transpiration. En outre, les résultats expérimentaux indiquent que la replantation de grandes zones sableuses pourrait changer de manière significative les conditions de la recharge hydrogéologique. Cependant, du point de vue de la reconstruction de l'écosystème désertique, il apparaît que les précipitations naturelles peuvent alimenter des arbustes xérophiles tels que C. korshinskii, qui réduiraient la perte de sable par érosion. Néanmoins, la replantation doit être équilibrée avec la recharge des nappes, compte tenu des besoins en eau des...