Cette étude présente un moyen unique d'essayer de comprendre les environnements dans lesquels les gangs de rue agissent. Grâce à l'analyse d'écoutes policières, les auteurs explorent les codes de la rue des gangs, la violence en prison et le trafic de stupéfiants. Ils concluent que l'adhésion à un gang fournit rarement les avantages de type « appui familial » qui attirent d'abord les jeunes; plutôt elles sont surtout caractérisées par la tension, la violence et la trahison de la part des gangs rivaux et des pairs au sein de son gang. Bien que la possibilité de généraliser soit limitée, les chefs de gang enregistrés lors des conversations ne pouvaient être facilement convaincus de renoncer au gang. Par conséquent, l'accent devrait être mis sur la prévention du recrutement de nouveaux membres. Tel qu'appuyé par d'autres recherches, ces découvertes confirment le besoin d'établir un meilleur équilibre entre l'argent utilisé pour appliquer la loi (maintien de l'ordre par les armes à feu) et l'argent alloué à de « véritables » programmes de création d'emploi, à des services d'appui à la santé mentale accessibles, à des logements abordables et appropriés et à des agences de services sociaux bien financés en plus d'un maintien de l'ordre engagé à travailler comme appui à ces communautés.Mots clés : gangs, violence, code de la rue, stupéfiants, statut, cultureThe article introduces a unique method for attempting to understand the environments within which street gangs operate. By analysing police wiretaps the authors explore gang street codes, violence in prison, and drug trafficking. They conclude that gang membership seldom provides the supportive, familytype advantages that entice youth into belonging but rather are characterized more by tension, violence, and betrayal, both from rival gangs and from fellow gang members. While generalizability of the findings is limited, the gang leaders captured in these conversations may not be easily dissuaded from gang membership, and therefore the emphasis must be on preventing the recruitment of new members. As supported by other research, the policy 6 2013 CJCCJ/RCCJP