The Evolution of Complex Spatial Expressions within the Romance Family

Region Prepositions: The View from French

“…Via a corpus-based study on the emergence of novel prepositions, this work shows that each item can develop or lose meanings via the well-known semantic processes of narrowing and broadening and via metaphoric mappings. Studies focusing on single prepositions include par (Aurnague and Stosic 2002), côté and devant (Fagard and De Mulder 2007, 2010; Fagard and Sarda 2009), and à travers (Stosic 2001, 2002, 2007; Hoelbeek 2014, 2017), among others. The broad picture that these studies paint is one in which complex and locutional prepositions may develop the ability to refer to locations defined via specific parts of the ground.…”

The diffusion of French à travers from the 18th

“…Corela, 20-1 | 2022 analysis of the group of French complex dynamic expressions containing French travers. It has been used by the author in several contributions analyzing the diachronic evolution of the expressions described above (Hoelbeek 2011;2012a;2012b;2013;2014;2015a;2015b;2015c;2017). Synchronic analyses remain comparatively few, and often deal only briefly with our subject (cf.…”

Grande Grammaire Historique du Français (GGHF)

“…Les relations sémantiques issues de ce type d'emploi sont multiples et on ne pourra les nommer toutes. Elles incluent par exemple la comparaison (c), la maîtrise (d), la cause (e, f), les relations logiques (g), interpersonnelles (h), thématiques (i), de concession (j), de point de vue (k), ou encore de possession (l) ou de guidage (m) (Stosic 2009) (Hoelbeek 2017).…”

“…Ainsi à travers, préposition relativement fréquente dans des contextes statiques en MF(a), est, au moins à partir de la deuxième moitié du 16 e s., presque exclusivement utilisée pour véhiculer des contenus dynamiques(b). Cette évolution, parmi d'autres (par exemple la combinaison toujours plus exclusive avec un type de groupe nominal spécifique, ou la réduction à un seul contenu sémantique à partir de la moitié du 18 e s.), indique clairement que cette locution prépositionnelle se rapproche progressivement du statut et du fonctionnement d'une préposition prototypique(Hoelbeek 2017). Les haies ne servent de rien pour retenir les connins [lapins], à travers desquelles ils passent facilement, quelque fortes et espesses qu'elles soyent.…”