The prevalence of symptomatic infantile heart disease at Louga Regional Hospital, Senegal

Abstract

ResuméLa prise en charge des cardiopathies infantiles congénitales ou acquises dans les pays d’Afrique au sud du Sahara posent encore d’énormes difficultés de diagnostic et d’accès au traitement notamment chirurgical. Les objectifs de ce travail rétrospectif étaient de déterminer la prévalence des cardiopathies observées en milieu pédiatrique au Centre Hospitalier Régional (CHR) de Louga, de décrire les différents types observés et de rapporter leur évolution à court terme.Durant la période d’étude, 1 Juillet 2009 au 31 Décembre 2012, 82 enfants sur 18 815 enfants présentaient une cardiopathie, soit une prévalence de 4.3/1 000. On note une prédominance du sexe féminin avec un sexe ratio de 1.2. Les circonstances de découverte les plus fréquentes sont représentées par la dyspnée 47.5% suivie du souffle cardiaque 35.3% et de l’insuffisance cardiaque congestive 13.4%. Les cardiopathies congénitales sont les plus fréquentes avec 69.5% des cas suivi des cardiopathies acquises avec 29.3% des cas et des formes mixtes avec 1.2%. Les principales cardiopathies congénitales retrouvées sont la communication inter ventriculaire (24.3%) suivie des canaux atrio-ventriculaires (12.1%), de la tétralogie de Fallot (9.7%) et de la persistance du canal artériel (7.3%). Les cardiopathies rhumatismales retrouvées dans 25.6% des cas et les péricardites tuberculeuses dans 3.7% des cas représentent les formes acquises. La mortalité est élevée avec 20 enfants décédés (24.4%) pendant la période d’étude. Seuls 13 patients sur 82 (15.9%) présentant une indication opératoire ont été opérés en France grâce à une prise en charge par l’association humanitaire Mécénat Chirurgie Cardiaque.Ainsi donc les cardiopathies infantiles sont peu fréquentes dans le service de pédiatrie du CHR de Louga. Les formes congénitales sont plus fréquentes que les formes acquises. Leur mortalité est élevée et l’accès à la chirurgie reste faible.

Childhood Heart Disease in Côte d’Ivoire: Retrospective Multicentric Study about 228 Cases

“…The study reports an overall prevalence of 4.6‰. This rate is in the range of 4.3‰ and 14‰ reported in the literature in sub-Saharan Africa [4] [6] [8] [9]. When considering the types of heart disease, the study reveals a prevalence of congenital heart disease (CHD) and acquired (AHD) respectively 2.3‰ and 1‰.…”

“…Ngouala et al [4] reported comparable rates in 2015, 3% for congenital heart disease (CHD) and 1.3% for acquired heart disease (AHD). In 2006, Noa et al [10] in Cameroon also reported a prevalence of congenital heart disease (CHD) and acquired (AHD) comparable respectively of 2.78‰ and 2.36‰.…”

“…In Morocco Abdellaoui et al [14] reported a mean age of discovery of congenital heart disease of 2.5 years. Regarding acquired heart disease, Cissé [7] in Côte d'Ivoire and Ngouala et al [4] in Senegal also reported that the child was older with an average age of 9 years. Congenital heart diseases are diagnosed much earlier because the abnormality exists at birth and is manifested early according to the severity of the lesions and the level of hemodynamic tolerance of the child [15].…”

“…In Abidjan, Cissé [7] in 2002 reported the main discovery circumstances were, the difficulty of breathing (86.2%), fever (74.6%), cough (65.7%) and edema of the lower limbs (26.8%). In Africa, Ngoula et al [4] in Senegal reported that the four main circumstances of discovery of heart disease were dyspnea (47.5%), heart murmur (35.3%), congestive heart failure (13.4%) and cyanosis (9.7%). In Morocco, Abdellaoui et al [14] and Kinda et al [13] in Burkina Faso reported that heart murmur, 39% of cases, was the leading cause to discover the congenital heart disease.…”

“…In sub-Saharan Africa, studies of paediatric heart disease seem rare and fragmentary. Tougouma et al [3] in Burkina Faso and Ngouala et al [4] in Senegal reported hospital prevalence in children of 4.3‰ and 6‰, respectively, with predominantly congenital forms. In Côte d'Ivoire, heart disease has been the subject of very few studies in children [5] [6] [7].…”