In several bird species, mothers that endow their eggs with additional resources benefit from more rapid development and more robust offspring. We examined egg size and associated life-history traits in 44 species of the slow-breeding procellariiform seabirds (albatrosses and petrels). The far distant foraging of some of the species should subject them to difficult ecological conditions and perhaps delays in return to the nest. Such delays might lead to poorer egg care by the remaining parent. To compensate, we predicted a positive association of egg size with foraging zone (offshore, near pelagic, far pelagic), and both with the length of incubation shifts. We tested this hypothesis and also examined egg size and fitness-related reproductive traits. Egg size scaled significantly and tightly with female body mass ( = 0.72, R 2 = 0.98). After influences of both size and phylogeny were removed, however, egg size was positively and significantly associated with both mean length of incubation shift and feeding zone (r = 0.45 and 0.46, respectively), perhaps indicating a life-history syndrome of egg size, incubation, and distance that species go to forage during the breeding season, and supporting the compensation hypothesis.Résumé : Chez plusieurs espèces d'oiseaux, les mères qui allouent des ressources supplémentaires à leurs oeufs profitent d'un développement plus rapide et d'oisillons plus robustes. Nous avons passé en revue la taille des oeufs et des traits d'histoire de vie connexes chez 44 espèces d'oiseaux marins procellariiformes (albatros et pétrels) à reproduction ralentie. La prospection alimentaire sur de grandes distances chez certaines des espèces devrait les assujettir à des conditions écologiques difficiles et, éventuellement, retarder leur retour au nid. De tels retards pourraient se traduire par des soins moins attentifs aux oeufs par le parent qui reste. Nous prédisons que, par mesure de compensation, il y aurait une corrélation positive entre la taille des oeufs et la zone d'alimentation (au large, pélagique côtière, pélagique lointaine), ainsi qu'entre ces deux variables et la durée des relèves d'incubation. Nous avons testé cette hypothèse et examiné également la taille des oeufs et des traits d'histoire de vie associés à cette aptitude. La taille des oeufs étroitement liée à la masse du corps des femelles ( = 0,72, R 2 = 0,98). Cependant, une fois retirées les influences de la taille et de la phylogénie, la taille des oeufs est positivement et significativement corrélée à la longueur moyenne des relèves d'incubation et à la zone d'alimentation (r = 0,45 et 0,46, respectivement), indiquant peut-être un syndrome d'histoire de vie reliant la taille des oeufs, l'incubation et la distance parcourue par les espèces pour s'alimenter durant la période de reproduction, et appuyant l'hypothèse de la compensation. [Traduit par la Rédaction]