In most advanced economies, both real interest rates and productivity growth have decreased since the early 1990s. In this paper, we explore the mechanism whereby a circular relationship links these two quantities. While productivity is a key driver of potential output which affects the level of interest rates, the level of interest rates is a determinant of the expected return from investment projects, and thus of the productivity level required for investment. In our model, absent of a technology shock, this specific relationship can only converge to an equilibrium where growth and interest rates are both low. We test this using macroeconomic data on 17 OECD countries and simulate the effect of a temporary productivity shock.
RÉSUMÉDans la plupart des pays avancés, les taux d'intérêt réels et la croissance de la productivité ont décru depuis le début des années 1990. Dans ce papier, nous explorons le mécanisme par lequel une relation circulaire lie ces deux indicateurs. Alors que la productivité est un déterminant de la croissance potentielle et affecte donc le niveau des taux d'intérêt, le niveau des taux est un déterminant du rendement attendu des projets d'investissement et ainsi du niveau de productivité requis pour de tels investissements. Dans notre modèle, en l'absence de choc technologique, cette relation spécifique ne peut converger que vers un équilibre où taux d'intérêt et croissance sont bas. Nous testons cette relation en utilisant des données macroéconomiques sur 17 pays de l'OCDE et simulons l'effet d'un choc de productivité temporaire.
Mots-clés : Productivité, Ralentissement, Stagnation Séculaire, Taux d'IntérêtLes Documents de travail reflètent les idées personnelles de leurs auteurs et n'expriment pas nécessairement la position de la Banque de France. Ils sont disponibles sur publications.banque-france.fr