La première partie de cet article ([10], que nous désignerons par (I) dans la suite) était consacrée à la théorie élémentaire TX des algèbres de Boole munies d'idéaux distingués indéxés dans un ensemble X. On a vu que les idéaux définissables dans un modèle de Tx forment la sous-algèbre engendrée par les idéaux distingués de l'algèbre de Heyting des idéaux de munie de l'opérateur sa défini par sa(K) = {a: a/K est sans atome}, et que la théorie de peut être caractérisée par la structure composée de l'algèbre de Heyting des idéaux définissables munie de l'opérateur sa et des idéaux distingués, et par l'application qui à tout K de fait correspondre le nombre d'atomes de /K, pris dans N ⋃ {∞}.Nous montrons maintenant que les structures possibles peuvent être définies de façon axiomatique en introduisant une classe équationnelle d'algèbres de Heyting munies d'une opération unaire, dites sa-algèbres de Heyting (en abrégé sa-AH), et en prouvant que cette classe est constituée des algèbres pouvant être plongées dans l'algèbre de Heyting des idéaux d'une algèbre de Boole, munie de l'opérateur sa. Ainsi les sont, à isomorphisme près, les sa-AH engendrées par des éléments distingués indéxés dans X; on en déduit une classification des extensions complètes de Tx en montrant que les applications qui peuvent être associées à une structure de la forme pour caractériser la théorie d'un modèle sont déterminées par leur restriction à une partie M() définie uniformément, sur laquelle elles prennent des valeurs dans (N − {0}) ⋃ {∞}, et que réciproquement toute application de M() dans (N − {0}) ⋃ {∞} est une telle restriction.