“…), ayant servi de réservoir de « données brutes » (Comaroff et Comaroff 2012 : 113) pour des théorisations occidentales. Or, les Suds semblent préfigurer ce qui arrive dans tout pays en temps de récession ou de crise économique, tant dans le domaine des mouvements de population, de l'exclusion sociale, des émeutes que de la racialisation des rapports sociaux (Comaroff et Comaroff 2012). Si cette présentation peut faire croire à une division géographique du monde, il faut plutôt comprendre les Suds -ou le Global South -comme « une métaphore de la souffrance humaine causée par le capitalisme et le colonialisme à l'échelle mondiale, et de la résistance visant à la surmonter ou à l'atténuer » (Santos 2011 : 39), que ce soit au Nord, comme dans les différents Suds.…”