During the solar eclipse of March 9, 1997, a Chinese group carried out an experiment specifically designed to detect possible gravity variations. They identified two significant anomalous lateral valleys, interpreted by them as a possible shielding effect of the Moon on the gravitational force of the Sun. This interpretation was criticized because only one central valley centered at maximum eclipse is conventionally expected. In April of 1918, Quirino Majorana started his work on gravity absorption at the Polytechnic Institute of Turin (Italy); experimentally he found that the value of his universal gravity quenching coefficient was h % 10 À12 cm 2 =g. In 1922, Majorana moved to the University of Bologna where he repeated the experiments obtaining h-values of the same order of magnitude. Estimates for h from the shielding of solar gravity by the Moon during solar eclipses typically are 2-3 orders of magnitude smaller, down to h % 10 À21 cm 2 =g from fluctuations of Moon's orbit. Then, some theoreticians discount the higher empirical laboratory values as being wrong. By analogy with photon attenuation in matter, an extension of Majorana's hypothesis is proposed here, where h represents both absorption and scattering, and becomes a variable parameter, dependent on the baryonic mix (Z, N) of the substance interacting with gravity. When attenuation is dominated by scattering, the residual gravity curve may exhibit two lateral valleys, as effectively observed in at least six solar eclipses from 1954 to 1999, described in the text. Therefore, gravity attenuation during solar eclipses is dominated by scattering instead of absorption as conventionally believed.Résumé: Au cours de l'éclipse solaire du 9 mars, 1997, un groupe chinois a réalisé une expérience spécifiquement conçu pour détecter de possibles variations de la gravité. Ils ont identifié deux importantes anomalies en forme de vallées latérales, interprétées par eux comme possiblement reliées à un effet d'écran de la Lune sur la force gravitationnelle du Soleil. Cette interprétation a été critiquée car une seule vallée centrée au maximum de l'éclipse est normalement prévue. La possibilité d'une absorption de la gravité, suggérée en 1920 par Quirino Majorana en Italie, est définie par le coefficient universel h % 10 À12 cm 2 =g qu'il a déterminé à partir de mesures en laboratoire. Les évaluations de h pour l'effet d'écran de la Lune sur l'attraction solaire pendant les éclipses solaires sont généralement inférieures de 2 à 3 ordres de grandeur, et même jusqu'à h % 10 À21 cm 2 =g en se basant sur les fluctuations de l'orbite de la Lune. Certains théoriciens considèrent alors que ces valeurs empiriques élevées sont fausses. Par analogie avec l'atténuation des photons par la matière, une extension de l'hypothèse de Majorana est proposé ici, où h représente à la fois l'absorption et la dispersion, et devient un paramètre variable qui dépend du mélange baryonique (Z, N) de la substance interagissant avec gravité. Lorsque l'atténuation est dominée par la dispersion et l...