On étudie l'influence de la tension superficielle vis-à-vis de la stabilité d'une interface électrolyte liquide/métal liquide. Le contrôle de ce paramètre est obtenu par une polarisation électrique imposée au métal liquide. L'écoulement est réalisé dans une cavité cylindrique à couvercle tournant et fond fixe au niveau duquel a été pratiquée une rigole annulaire remplie de gallium liquide. On analyse le phénomène d'apparition des ondes d'instabilité en fonction de la tension superficielle. Les résultats expérimentaux sont comparés à un modèle de type Kelvin-Helmholtz purement non visqueux ou corrigé par la prise en compte de la composante normale des contraintes visqueuses.