Transidentités et changement de sexe : le point de vue du sociologue, le rôle du psychiatre

Sociologie des transidentités

“…Cette stricte définition, qui finira par être également critiquée pour sa dimension excluante, n'en demeure pas moins, à l'époque, une réelle avancée dans la prise en compte des transidentités : les personnes concernées ne sont plus des anormales, des déviantes ou des criminelles puisqu'elles sont atteintes d'un trouble ! L'aspect psychiatrique des parcours que cette définition impose est cependant lui aussi vivement discuté [3]. Les contours du transsexualisme se transforment donc peu à peu, jusqu'à inclure les personnes non binaire (c'est-à-dire exprimant un au-delà des seules figures de l'homme masculin et de la femme féminine) ou les individus ne souhaitant pas se faire opérer [4].…”

Sociologie des transidentités

“…Ne sont alors pas pensés : les mineurs, les personnes trans homosexuelles (car sexe anatomique et sexualité ne sont pas clairement distingués) ou bien encore les personnes trans atteintes d'autres maladies ! Cependant, la pesanteur psychiatrique des parcours que cette définition impose est elle aussi vivement critiquée [8]. Les contours du « transsexualisme » se transforment donc peu à peu, dans les catégories médicales (DSM ou CIM) 1 comme dans les pratiques et les représentations.…”