Modern society demands many different kinds of translation or translation-like activities which often exceed the boundaries of what translation theory traditionally terms translation proper. Highly functional translations, localisation, précis-writing, expert-to-layman communication, etc. are all part of modern life, but where do such activities fit in theoretically? In this article I shall discuss the fact that despite Jakobson’s classical definition, intralingual translation or rewording is de facto peripheral to translation studies and I shall argue that the relationship between interlingual and intralingual translation is a neglected area of research, as is a thorough description of intralingual translation. Since Jakobson’s definition, general definitions of translation have become less inclusive. This I consider a major setback as there seems to be much to gain theoretically as well as practically by looking for similarities and differences between various kinds of translational activities. With the ulterior motive of putting intralingual translation (back?) on the map of translation studies and to encourage future empirical research within this area I shall argue for a broader perception of translation and consequently of translation studies as a discipline. Inspired by Jakobson (1959), Toury (1995) and Tymoczko (1998, 2005), I shall attempt to draw up an open definition of translation which reflects the many-faceted nature of the phenomenon.La société moderne a recours à de nombreuses formes de traductions et activités traductionnelles dérivées qui souvent échappent aux définitions canoniques de la notion de traduction. Les traductions hautement fonctionnelles, la localisation, la contraction, la communication de spécialiste à non spécialiste, etc., sont toutes intégrées à la vie moderne, mais comment ces activités traductionnelles peuvent-elles être intégrées à la théorisation de la traduction? Dans cet article, en dépit de la définition classique de Jakobson, je soutiendrai que l’étude de la traduction intralinguale – ou reformulation – est péripherique à la recherche traductologique; je soutiendrai que le rapport entre traduction inter- et intralinguale est un axe de recherche négligé, tout comme l’est une étude approfondie de la traduction intralinguale elle-même. Depuis Jakobson, les définitions générales de la traduction ont perdu en extensivité. Il s’agit là d’un retour en arrière car il y aurait beaucoup à gagner tant sur le plan théorique que dans la pratique à repérer l’ensemble des points de convergence et de divergence entre les différents types d’activités traductionnelles. En vue de réinsérer explicitement la traduction intralinguale dans le champ de recherche traductologique et d’encourager de futures recherches empiriques dans le domaine, j’argumenterai en faveur d’une définition plus large de la notion de traduction et par extension de la traductologie. Dans la lignée des travaux de Jakobson (1959), Toury (1995) et Tymoczko (1998, 2005), je m’appliquerai à élaborer une définition ouverte ...