Introduction
partant de l´observation de manque d´informations sur les gammapathies monoclonales, nous avons fixé comme objectif de dresser les profils épidémiologiques, cliniques et biochimiques des gammapathies monoclonales, au niveau de la région de Souss-Massa au sud du Maroc.
Méthodes
il s´agit d´une étude rétrospective, où nous avons sélectionné que les dossiers complets. Nous avons exploité les dossiers des patients diagnostiqués avec une gammapathie monoclonale au niveau du centre d´oncologie local, sur une période de plus10 ans.
Résultats
cent dix-sept (117) patients ont été inclus dans l´étude avec une forte prédominance masculine (65%), un sexe-ratio Homme/Femme de 1,85. De même, la moyenne d´âge de notre population a été de 61,44 (ET 14,54) année. Les diagnostics qui ont été retenus et par ordre de fréquence sont, le myélome multiple 82,0% (n=96), le plasmocytome solitaire 8,5% (n=10), les gammapathies monoclonales de signification indéterminé 2,6% (n=3), trois cas de lymphome 2,5% (n=3), deux cas de leucémies à plasmocytes secondaires 1,7% (n=2), deux cas de maladie de Waldenström 1,7% (n=2) et un cas de leucémie lymphoïde chronique. La répartition selon l´isotype a été comme suit, Les IgG kappa 33,7% (n=28), Les IgG Lambda 21,7% (n=18), Les IgA Kappa 12,0% (n=10), les IgA Lambda 7,2% (n=6) les IgM kappa 3,6% (n=3) et les IgD Lambda 2,4% (n=2). Le pic biclonal a été retrouvé dans deux cas avec un pourcentage de 2,4%.
Conclusion
un retard de diagnostic des patients a été remarqué par rapport aux études internationales du à la non disponibilité des électrophorèses dans les structures des soins.