Le mobilier archéologique et particulièrement la céramique, permet d’aborder la question de l’appartenance sociale des utilisateurs. Les corpus importants mobilisés notamment grâce à l’archéologie préventive, permettent de déterminer des estimateurs de richesse qui, en l’absence ou en complément d’autres sources, peuvent étayer une argumentation d’ordre sociologique. Les données issues des fouilles parisiennes et franciliennes, mais également bourguignonnes, permettent d’illustrer certains des aspects de cette recherche. Enfin, il reste à savoir si une telle recherche a sa place dans le cadre d’une histoire culturelle et sociale des sociétés médiévales et modernes : c’est le postulat que nous faisons.