The Berens River area of northwestern Ontario is underlain mainly by Archean felsic plutonic rocks, which enclose minor supracrustal and gneissic enclaves and merge with the greenstone-belt-rich Uchi Subprovince to the south. U-Pb geochronology using zircon and monazite shows that the batholiths evolved mainly between 2750 and 2690 Ma by sequential and essentially continuous intrusive activity into an older substratum composed of 3000-2800 Ma volcanic and tonalitic crust. There is a broad, but not strict, compositional transition from early biotite tonalite and hornblende tonalite, progressing with time towards a greater abundance of hornblende granodiorite to granite, and finally to late biotite granite, rare peraluminous granites, and sanukitoid (dioritic, monzodioritic to granitic) plutons. The tonalite suites were predominantly synvolcanic. The late granitic intrusions postdated volcanism, but were largely synchronous with the main compressional events that caused widespread sedimentation, deformation, and metamorphism in other parts of the region. The age patterns and compositional features of the batholiths and the spatial and temporal links between their evolution and those of the supracrustal sequences in the greenstone belts of the region are consistent with mechanisms of magma generation and emplacement at converging plate margins.Résumé : La région de la rivière Berens, dans le nord-ouest de l'Ontario, est formée principalement de roches plutoniques felsiques de l'Archéen avec une faible proportion des enclaves gneissiques et supracrustales, qui sont mêlées avec la ceinture riche en roches vertes de la Sous-province d'Uchi au sud. Les datations U-Pb sur zircon et monazite montrent que les batholites se sont développés surtout entre 2750 et 2690 Ma, essentiellement et en séquences par intrusion continue dans un substratum plus ancien composé d'une croûte volcanique et tholéiitique datée de 3000 à 2800 Ma. On observe grossièrement une composition transitionnelle, toutefois peu perceptible, débutant par la tonalite à biotite et la tonalite à hornblende précoces, progressant dans le temps vers un enrichissement en granodiorite à hornblende et ensuite en granite, et finalement par la formation du granite à biotite tardif et des plutons occasionnels de granites peralumineux et sanukitoïdes (dioritique, monzodioritique à granitique). Les suites de tonalites étaient surtout synvolcaniques. Les intrusions granitiques tardives sont postérieures au volcanisme, mais généralement synchrones avec les principaux événements du régime tectonique compressif qui furent responsables de la sédimentation, de la déformation et du métamorphisme étendus dans les autres parties de la région. Les diagrammes des âges, les particularités des compositions des batholites, et les relations temps-espace entre leur évolution et celles des séquences supracrustales dans les ceintures de roches vertes de la région, s'accordent avec les mécanismes de production de magma et de mise en place aux marges des plaques convergentes.[Traduit par l...