“…bien d'autres lieux) et l'Alberta (Girouxville, Saint-Isidore, entre autres), souvent dans les régions où la traite des fourrures avait laissé une ancienne présence métisse, ainsi qu'en Colombie-Britannique (à Maillardville, par exemple). Aux souches métisses et canadiennes-françaises s'ajoutent en outre, jusque dans les années 1930, des immigrants francophones originaires d'Europe, des Français, des Belges et des Suisses (Papen et Marchand, 2006 ;Martineau, 2014b ;Linteau et al, 2017), ce qui rend le visage francophone de la région varié. L'arrivée massive d'immigrants non francophones dans ces provinces contribuera toutefois rapidement à minoriser le français ; à titre d'exemple, si les francophones représentent un peu plus de la moitié de la population manitobaine en 1871, leur nombre est déjà tombé sous la barre des 10 % en 1891 (Viaud, 1999).…”