2007
DOI: 10.7202/015843ar
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Un aspect peu connu de la francophonie canadienne de l'Ouest: le français hexagonal

Abstract: L'un des aspects les moins connus de l'histoire de la francophonie de l'Ouest canadien est sa complexité, due en grande partie au fait qu'elle découle de trois souches distinctes: premièrement les Mitchifs, descendants des premiers coureurs des bois, suivis un siècle plus tard des colons venant soit directement du Bas-Canada soit des états américains où les Canadiens s'étaient déjà établis (les états de la Nouvelle-Angleterre et certains états du Midwest), troisièmement, la présence relativement importante, da… Show more

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“…bien d'autres lieux) et l'Alberta (Girouxville, Saint-Isidore, entre autres), souvent dans les régions où la traite des fourrures avait laissé une ancienne présence métisse, ainsi qu'en Colombie-Britannique (à Maillardville, par exemple). Aux souches métisses et canadiennes-françaises s'ajoutent en outre, jusque dans les années 1930, des immigrants francophones originaires d'Europe, des Français, des Belges et des Suisses (Papen et Marchand, 2006 ;Martineau, 2014b ;Linteau et al, 2017), ce qui rend le visage francophone de la région varié. L'arrivée massive d'immigrants non francophones dans ces provinces contribuera toutefois rapidement à minoriser le français ; à titre d'exemple, si les francophones représentent un peu plus de la moitié de la population manitobaine en 1871, leur nombre est déjà tombé sous la barre des 10 % en 1891 (Viaud, 1999).…”
Section: Les Francophones En Ontario Et Dans L'ouest Canadienunclassified
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“…bien d'autres lieux) et l'Alberta (Girouxville, Saint-Isidore, entre autres), souvent dans les régions où la traite des fourrures avait laissé une ancienne présence métisse, ainsi qu'en Colombie-Britannique (à Maillardville, par exemple). Aux souches métisses et canadiennes-françaises s'ajoutent en outre, jusque dans les années 1930, des immigrants francophones originaires d'Europe, des Français, des Belges et des Suisses (Papen et Marchand, 2006 ;Martineau, 2014b ;Linteau et al, 2017), ce qui rend le visage francophone de la région varié. L'arrivée massive d'immigrants non francophones dans ces provinces contribuera toutefois rapidement à minoriser le français ; à titre d'exemple, si les francophones représentent un peu plus de la moitié de la population manitobaine en 1871, leur nombre est déjà tombé sous la barre des 10 % en 1891 (Viaud, 1999).…”
Section: Les Francophones En Ontario Et Dans L'ouest Canadienunclassified
“…Si tous ces français partagent bien des traits avec le français québécois, ils s'en distinguent sur d'autres points, ce que Mougeon et Beniak (1989b : 2) attribuent à au moins trois facteurs, la « minoration des francophones [à l'extérieur du Québec], [l']absence d'écoles de langue française jusqu'à une date récente, [le] contact étroit avec l'anglais ». Rappelons aussi que dans certaines communautés, notamment dans l'Ouest, l'apport particulier des immigrants francophones d'origine européenne (Papen et Marchand, 2006), leur nombre étant proportionnellement important dans cette région. La distinction entre le français acadien et les autres variétés de français est pour sa part largement attribuée aux origines des premiers colons et à leur isolement plus précoce par rapport à la métropole française ; ce constat rappelle que l'intérêt pour les particularités des français canadiens est souvent accompagné d'une prise en compte de la diachronie.…”
Section: La Description Des Particularités Des Français Canadiensunclassified
“…Dans le même esprit, Thogmartin a comparé des communautés francophones de diverses souches au Manitoba et conclut à des différences au niveau du phonétisme. Selon Papen (2004a, p. 19) Papen et Marchand (2006) font également remarquer que la communauté de Saint-Claude, communauté fondée par des locuteurs d'origine jurassienne, présente le maintien de certains sémantismes du Jura (ex. acheter « se placer auprès de »).…”
Section: Contacts Francophones En Saskatchewanunclassified