Un land grab chinois en Afrique sub-saharienne ?

Abstract

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La « diplomatie agricole » chinoise en Afrique : esquisse d’analyse d’une forme de « Land Grab » atypique

“…(Griffon, 2011). La reponse est né gative d"autant plus qu"elle recourt à l"achat de terres agricoles (Hou, 2011). En 2007, le directeur de la Banque d"export-import de Chine incite les paysans sans terre chinois à s"installer en Afrique.…”

“…D"où la né cessité de conqué rir de nouvelles terres arables à l"é tranger, aussi bien en Asie, en Amé rique latine, qu"en Afrique. L"analyse de Hou (2011) fait une part centrale à l"usage des terres. Alors que l"urbanisation gé né ré e par la forte croissance é conomique se fait au dé triment des terres agricoles, leur usage se veut é pineux (Lafargue, 2005).…”

“…La Chine ellemême n"est pas épargnée par ce phénomène puisqu"on y compte au moins deux investissements étrangers de taille dans l"agriculture chinoise assortis de concessions de terrains : un du groupe Goldman Sachs qui a acquis dix fermes de poulets pour 300 millions de dollars ainsi que des é levages porcins dans une fourchette entre 150 et 200 millions de dollars ; un grand projet de l"État singapourien qui correspond davantage à ce qui serait l"essence du Land grab, c"est-à -dire l"usage de terres d"une grande superficie à fins stratégiques. Le Land grab est donc un phénomène mondial ; l"Afrique étant le point le plus sensible puisque ses terres attirent tout autant la Chine que d"autre États y compris ceux d"Afrique du Nord (Hou, 2011).…”