Un municeps et patronus pagi de Thugga

Abstract

A new restitution is proposed for the inscription from Thugga, CIL, VIII, 26610: instead of [princ]ipis et patr[oni / ? pagi], proposed by L. Poinssot, which would imply the existence of the unknown office of princeps pagi, it seems that it would be better to understand: [munic]ipis et patr[oni / pagi].

Le vocabulaire des établissements urbains antiques et les incertitudes du mot castellum en Afrique1

“…En revanche, les auteurs d'un hommage à Q. Sittius Faustus, magistrat municipal à la fin du II e siècle 58 , se présentent comme les municipes, les concitoyens, de la personne qu'ils honorent 59 . Grâce à un passage célèbre d'Aulu-Gelle, on sait que le terme municipes désigne les citoyens d'un municipe ou d'une colonie 60 ; il ne s'explique donc ici que parce que les « concitoyens » de Q. Sittius Faustus présents au castellum Tidditanorum sont des citoyens de la colonie romaine de Cirta, sur le territoire de laquelle se situe le castellum 61 . Pourtant, comme d'autres dépendances de Cirta à la même époque, la communauté dispose déjà d'institutions propres, en l'occurrence des décurions, qui autorisent l'érection du monument sur la place publique 62 .…”

Princeps gentis en Afrique

“…Gascou a traité de ces questions dans deux articles. L'un écarte l'hapax institutionnel que serait la restitution d'un princeps pagi à Thugga (Gascou 1999). L'autre montre que l'undecimprimat est une fonction religieuse particulière aux cités pérégrines (Gascou 1998).…”