L’institution, souvent appréhendée dans une forme d’abstraction, mobilise pourtant les corps des sujets dans leur différence sexuée et imaginairement régie par des fantasmes sexuels. L’institution n’échappe pas à la matérialité du corps et à son action. Se projetant souvent comme « corps », l’institution, à travers les groupes, mobilise des fantasmes qui en appellent à la différenciation ou à l’indifférenciation des sexes et à leurs rapports.