(Ansoborlo, 1989;Schieferdecker et al., 1985). Ce rapport souligne l'importance de l'utilisation des paramètres expérimentaux spécifiques sur le calcul de dose, sur la prédiction de l'excrétion ou de la rétention dans certains organes, ainsi que sur la comparaison avec les données existantes dans la littérature pour ce composé UO,.
Matériels et méthodesLes techniques d'analyse ou d'interprétation utilisées pour la détermination des paramètres spécifiques de spéciation des composés industriels peuvent être divisées en 2 parties : I f Les techniques expérimentales conduisant à des déterminations directes de paramètres utilisables à l'état brut pour le calcul de dose et qui ont été décri-tes dans des publications précédentes (Ansoborlo et al., 1989;Ansoborlo et al., 1995a;Ansoborlo et al., 1995b). 11 s'agit, tout d'abord des techniques de caractérisation physico-chimique. Celles-ci incluent les prélèvements atmosphériques et la mesure de la distribution granulométrique (conduisant au DAMA et O,), et les techniques d'évaluation de certains paramètres comme la densité, la surface spécifique, les formes cristallines (Rayons X), et la morphologie (diamètre géométrique en utilisant la Microscopie Electronique à Balayage). Viennent ensuite les études de comportement biocinétique qui comprennent les tests in vitro (dissolution chimique) et les essais in vivo (inhalation ou instillation). Ceux-ci fournissent des données sur la rétention du composé dans les principaux organes cibles (poumon, os et rein dans le cas de l'uranium) et sur l'excrétion au niveau des selles et des urines. Article published by EDP Sciences and available at http://www.edpsciences.org/radiopro E. ANSOBORLO et al.
2/ Les techniques de calcul qui permettent de transformer et d'interpréterces données expérimentales brutes avant de les appliquer au calcul de dose. Ce sont elles qui ont été plus particulièrement étudiées dans ce travail.
Interprétation des données in vitro et in vivoRappelons que la CIPR dans son nouveau modèle respiratoire décrit dans la publication 66 (CIPR, 1994) 693/t ( 7 1~) où t est la période de décroissance pulmonaire, z le pourcentage du dépôt initial passant dans le sang et y le pourcentage éliminé du poumon.Pour ce qui concerne les données de dissolution in vitro l'exploitation des résultats est simple puisqu'il s'agit d'appliquer un ajustement par régression non linéaire (inclus également dans GIGAFIT) sous forme d'une somme de 2 exponentielles : % U cum. non dissous =f, exp (-0,693 0,) + (100 -fr) exp (-0,693 t/T,) où f, est la fraction rapidement dissoute, O,693/Tr = s, et 0,693/Ts = s, sont respectivement les taux rapidement et lentement dissous. Le but des tests in vitro est ainsi de disposer d'une approche intermédiaire relativement rapide et simple (tests conduits sur 15 à 30 jours) pour estimer la dissolution du composé, se situant entre les valeurs par défaut préconisées par la Publication 66 de la CIPR (ICRP, 1994), soit les types F, M et S et les valeurs spécifiques résultant de l'expérimentation in vivo.bon