“…Il en va de la responsabilité de chaque soignant de bien comprendre les enjeux de la vaccination, vis-à-vis de lui-même, de son entourage, et de ses patients [6]. Les populations prioritaires ont été définies par le gouvernement (circulaire du 28 octobre 2009) après avis du Haut conseil de santé publique [7] et sont les suivantes, par ordre décroissant de hiérarchisation : -personnel de santé de réanimation néonatale et pédiatrique, -personnels médical, paramédical et aide-soignant des établissements de santé, ainsi que médecins et infirmier(e)s du secteur ambulatoire exposés à des patients grippés ou en contact avec des patients porteurs de facteurs de risque, -femmes enceintes à partir du deuxième trimestre, -entourage des nourrissons de moins de 6 mois (famille et personnes assurant la garde de ces nourrissons), -professionnels chargés de l'accueil de la petite enfance (jusqu'à 3 ans), -nourrissons âgés de 6 à 23 mois révolus avec facteurs de risque (atteints de pathologies chroniques sévères), -sujets âgés de 2 à 64 ans avec facteurs de risque, -autres professionnels de santé, personnels de la chaîne de secours et transporteurs sanitaires, -nourrissons âgés de 6 à 23 mois révolus sans facteurs de risque, ou leur entourage si le vaccin non adjuvé est indisponible, -personnels d'accueil des pharmacies, -personnels des établissements médico-sociaux, Cependant, aucun lien épidémiologique n'a été mis en évidence [11,12]. On peut rappeler à cette occasion que le syndrome de Guillain-Barré a une incidence de 2,8 cas pour 100 000 habitants en population générale, et de 4 à 7 pour 1 000 000 habitants après une grippe naturelle.…”